La Bête du Gévaudan

08/03/2024

 La Bête du Gévaudan

Tout d’abord, ce n’est pas une légende, mais une histoire vraie.
En l’espace de trois ans, entre juillet 1764 et juin 1767, dans le Haut-Gévaudan (Saugues, St Alban, Aumont, Le Malzieu, Langogne), mais aussi en Auvergne (Pinols, Ruynes), au moins 100 personnes, uniquement des enfants et des femmes, furent tuées et plus ou moins dévorées par une mystérieuse bête « anthropophage », les registres paroissiaux en témoigne. Des témoignages existent. Comme celui de Jean Portefaix, jeune berger du Villeret de Chanaleilles qui lutta contre la Bête alors qu’il était en train de garder son troupeau avec des camarades.

Témoignage aussi de Marie-Jeanne Valet qui planta sa baïonnette dans le poitrail de la Bête et bien d’autres.
Une histoire qui devient une véritable affaire d’état. Les Dragons du roin les chasseurs expérimentés, l’arquebuse du roi, personne ne vient à bout de cette étrange Bête.

Le 19 juin 1767, c’est un paysan, Jean Chastel qui viendra à bout de la Bête. Il traverse la moitié de la France pour la présenter au roi, mais son état est telle qu’elle est aussitôt enterrée dans les jardins du château, gardant à jamais son secret. Cette histoire merveilleuse, car elle permet de nourrir tous les fantasmes, mystérieuse, car elle garde toujours son secret, est et reste toujours d’actualité car ce mystère passionne nombre de contemporains et de nombreux médias, même deux siècles après les méfaits.